vendredi 26 avril 2024
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La Polynésie, un milieu insulaire au milieu du Pacifique, pourrait-il devenir également pionnier en termes d'énergie renouvelable ? Cette question, autrefois vue comme utopique, trouve de plus en plus d’échos dans le débat énergétique mondial.

Une opportunité à portée de main

Il n'est plus à démontrer que le monde se dirige vers un avenir énergétique basé sur les ressources renouvelables. Pour notre fenua, le besoin d'indépendance énergétique est d'autant plus pressant, en raison de leur éloignement des grands centres de production d'énergie. Une alternative renouvelable n'est pas seulement souhaitable, mais aussi nécessaire pour son développement sur le long terme.

Que faudrait-il mettre en place ?

Pour réaliser ce projet ambitieux, plusieurs pistes doivent être envisagées. D'abord, il est essentiel d'évaluer le potentiel des ressources renouvelables locales. Selon le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), la Polynésie possède un potentiel éolien, solaire et houlomoteur considérable. L'exploitation de ces ressources pourrait permettre de réduire significativement la dépendance de nos archipels aux énergies fossiles.

Il faudra aussi investir dans la formation et l'éducation de notre population. L'Université de la Polynésie française et le lycée polyvalent de Taravao proposent déjà des formations dans le domaine des énergies renouvelables. Ces initiatives devront être encouragées et développées pour créer une main-d'œuvre qualifiée et engagée dans la transition énergétique.

Un délai réaliste

Estimer un délai pour l’atteinte d’une autonomie énergétique 100% renouvelable est complexe. Selon le professeur Xavier Poux, chercheur au think tank ADEME (Agence de la transition écologique), un tel projet pourrait prendre plusieurs décennies. Cela dépend de nombreux facteurs tels que les investissements financiers, les progrès technologiques et l'engagement des autorités locales et de la population.

La voie à suivre

Les défis sont nombreux, mais l'alternative 100 % renouvelable pour la Polynésie n'est pas une chimère. L'île peut s'appuyer sur l'expertise des pays qui ont déjà entamé une transition énergétique, comme le Danemark ou l'Allemagne, et bénéficier des avancées technologiques dans le domaine des énergies renouvelables.

La route vers une Polynésie française 100 % renouvelable est encore longue, mais elle est loin d'être inatteignable. Avec des politiques énergétiques ambitieuses, un investissement solide et l'engagement des populations locales, le rêve d'un paradis insulaire autosuffisant en énergie pourrait devenir réalité.

L'heure est à l'action

Néanmoins, pour transformer ce rêve en réalité, il est essentiel de mettre en place des politiques et des mécanismes favorables. Des incitatifs financiers pour encourager l'installation de systèmes d'énergie renouvelable dans les foyers, des tarifs préférentiels pour les entreprises qui investissent dans l'énergie verte, et un soutien accru à la recherche et au développement sont quelques-unes des mesures qui pourraient faciliter la transition.

L'implication de tous

L'engagement de la population est aussi un facteur crucial dans ce processus. Des programmes de sensibilisation sur les avantages de l'énergie renouvelable et l'impact de l'énergie fossile sur l'environnement peuvent aider à créer une culture de durabilité et d'autosuffisance.

Le rôle clé de la technologie

Parallèlement, il est essentiel de poursuivre le développement et l'implémentation des technologies d'énergie renouvelable. Par exemple, l'amélioration des systèmes de stockage d'énergie peut aider à surmonter l'un des principaux défis de l'énergie renouvelable : l'intermittence.

Conclusion

En somme, la réalisation d'une alternative 100 % renouvelable sur le fenua est un projet complexe, mais certainement réalisable. À travers des politiques ambitieuses, l'engagement de tous, et une exploitation judicieuse des technologies, notre pays pourrait bien devenir un exemple éclatant pour le reste du monde en matière de durabilité énergétique.

La Polynésie a tout pour devenir un leader dans le domaine des énergies renouvelables. L'enjeu n'est pas seulement de garantir une énergie propre et abondante pour ses habitants, mais aussi de montrer la voie à suivre pour d'autres régions insulaires du monde.

Sources :

  • Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
  • Agence de la transition écologique (ADEME)
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La Polynésie française, un territoire propice au développement des énergies marines.


Les énergies marines renouvelables (EMR) sont souvent méconnues du grand public, pourtant elles présentent un potentiel énergétique considérable. Ces énergies exploitent l'énergie de la mer sous diverses formes, comme l'énergie marémotrice, houlomotrice, hydrolienne ou encore thermique des mers. Selon Anne Georgelin, responsable filière au Syndicat des énergies renouvelables, "Globalement, le potentiel des énergies marines renouvelables est immense". Dans cet article, nous nous pencherons sur le potentiel énergétique des EMR et l'état des lieux pour la Polynésie française.

I. Potentiel énergétique des énergies marines renouvelables

Le World Energy Council estime le potentiel théorique des EMR à deux millions de TWh par an, tandis que le potentiel techniquement et/ou économiquement exploitable se situerait autour de 100.000 TWh/an. À titre de comparaison, la consommation d'électricité dans le monde en 2018 était d'environ 23.000 TWh. Actuellement, les EMR ne représentent que 0,05 % de la production mondiale d'énergie renouvelable.

Le potentiel exploitable des EMR se répartit comme suit :

  • Entre 300 et 800 TWh/an pour les hydroliennes et l'énergie des marées ;
  • Entre 8.000 et 80.000 TWh/an pour l'énergie des vagues et de la houle (houlomotrice) ;
  • Environ 18.500 TWh/an pour l'éolien offshore ;
  • Près de 10.000 TWh/an pour l'énergie thermique des mers (ETM) qui exploite les différences de températures entre la surface et les profondeurs.

II. La Polynésie française et son potentiel énergétique en énergie marine

La Polynésie française dispose d'un environnement géographique favorable au développement des énergies marines. Entourée d'eau et bénéficiant d'un ensoleillement important, cette région pourrait tirer profit de plusieurs types d'EMR. Les courants marins et les vagues pourraient alimenter des hydroliennes et des dispositifs houlomoteurs, tandis que les différences de température entre la surface et les profondeurs pourraient être exploitées pour produire de l'énergie thermique.

Des études ont été menées par des organismes tels que l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER) pour évaluer le potentiel énergétique de la Polynésie française. Bien qu'il n'existe pas encore de chiffres précis sur le potentiel de cette région, les experts s'accordent à dire que la Polynésie française pourrait jouer un rôle clé dans le développement des EMR, à condition d'investir dans la recherche et le développement des technologies appropriées.

III. Perspectives d'avenir pour les énergies marines sur le fenua

Le gouvernement a reconnu le potentiel des énergies marines et a commencé à élaborer des politiques et des plans d'action pour encourager leur développement. L'objectif est de réduire progressivement la dépendance aux énergies fossiles et de favoriser une transition énergétique vers des sources renouvelables, durables et respectueuses de l'environnement.

Plusieurs projets pilotes ont déjà été lancés dans la région, visant à tester et valider l'efficacité de différentes technologies d'énergies marines. Parmi eux, un projet d'éolien flottant est à l'étude, ainsi qu'un projet d'énergie thermique des mers, qui pourrait fournir une source d'énergie constante et non intermittente.

En outre, le pays cherche également à collaborer avec d'autres îles et régions maritimes, pour partager les connaissances et les bonnes pratiques en matière d'EMR. Cette coopération internationale pourrait permettre d'accélérer le développement de ces technologies et de réduire les coûts de production, rendant ainsi les énergies marines plus compétitives sur le marché de l'énergie.

Conclusion

Le potentiel énergétique des énergies marines renouvelables est immense, mais reste largement sous-exploité. Les progrès technologiques et les investissements dans la recherche et le développement sont nécessaires pour libérer ce potentiel et accélérer la transition énergétique mondiale. La Polynésie, avec ses conditions géographiques favorables et sa volonté politique, pourrait jouer un rôle de pionnière dans le développement et l'adoption des énergies marines. À l'avenir, cette région pourrait non seulement devenir un exemple de transition énergétique réussie, mais également contribuer à la lutte contre le changement climatique et à la préservation de notre environnement.


 

Environnement

Les gouvernements du monde entier sont mal préparés pour faire face à l'acidification des océans, un problème majeur lié au changement climatique.


Le dérèglement climatique, avec ses conséquences directes et indirectes, menace l'environnement et les sociétés humaines. Parmi ces conséquences, l'acidification des océans est l'un des aspects les plus préoccupants. Cette acidification est directement liée aux émissions de gaz à effet de serre et pourrait anéantir une grande partie des écosystèmes marins et leurs habitants. Une étude récente publiée dans la revue Environmental Research Letters tire la sonnette d'alarme, affirmant que les gouvernements ne sont pas suffisamment préparés pour affronter ce problème.

"L'acidification des océans est l'un des tueurs silencieux du changement climatique", déclare Rebecca Albright, première auteure de l'étude. "Si nous ne prenons pas des mesures urgentes, l'acidification des océans entraînera une destruction généralisée des environnements marins d'ici la fin de cette décennie."

Ce phénomène est causée par l'absorption d'environ 25 % du dioxyde de carbone (CO2) émis dans l'atmosphère par les océans. Depuis le début de l'ère industrielle, les océans ont absorbé environ 525 milliards de tonnes de CO2, ce qui a provoqué une augmentation de 26 % de l'acidité de l'eau. Si les émissions de CO2 se poursuivent au rythme actuel, les niveaux d'acidité atteindront des niveaux sans précédent d'ici 2100.

Ce processus d'acidification a un impact considérable sur la vie marine, notamment sur la productivité primaire, la calcification, la décalcification, les cycles des nutriments, la reproduction, le développement et les échanges gazeux. Un large éventail d'organismes marins, des bactéries aux poissons, est affecté par cette anomalie.

Pour évaluer la préparation des gouvernements face à l'acidification des océans, l'étude a identifié six éléments clés: la protection du climat, la connaissance et la recherche, la protection, l'adaptation, la gestion des aires marines protégées et l'atténuation de l'acidification. Malheureusement, aucun pays ne semble remplir tous ces critères pour le moment.

Sarah Cooley, co-auteure de l'étude, souligne l'importance de combler les lacunes en matière de préparation: "Cet autotest aidera les gouvernements à concentrer leurs efforts futurs pour s'assurer qu'ils mettent l'accent sur les domaines les plus essentiels pour eux et qu'ils peuvent prendre les mesures nécessaires pour faire face aux principales menaces de l'acidification."

L'acidification des océans ne se contente pas de perturber les écosystèmes marins, elle représente également une menace économique majeure. En effet, la pêche est une industrie cruciale pour de nombreux pays côtiers, et la dégradation des écosystèmes marins engendrée par l'acidification des océans pourrait avoir des répercussions dévastatrices sur la vie des populations locales.

Selon une étude réalisée par l'Université de Washington, les coûts économiques liés à l'acidification des océans pourraient atteindre 100 milliards de dollars d'ici 2100, en raison des pertes dans l'industrie de la pêche et de l'aquaculture. Les régions les plus touchées seraient celles qui dépendent fortement de la pêche, comme l'Asie du Sud-Est et l'Afrique de l'Ouest.

Face à l'ampleur du problème et à l'urgence d'agir, il est essentiel que les gouvernements du monde entier prennent des mesures concrètes pour lutter contre l'acidification des océans. Cela passe notamment par la réduction des émissions de gaz à effet de serre, une meilleure gestion des aires marines protégées, et la promotion de la recherche scientifique dans le domaine de l'acidification des océans.

En outre, une collaboration internationale est nécessaire pour mettre en place des politiques efficaces et coordonnées. L'échange d'informations et de connaissances entre les gouvernements, les chercheurs et les organisations environnementales peut permettre de mieux comprendre les impacts du processus et de développer des stratégies d'adaptation et d'atténuation appropriées.

En conclusion, l'acidification des océans est un problème complexe et multidimensionnel, qui nécessite une approche globale et coordonnée pour être efficacement combattu. Les gouvernements du monde entier doivent prendre conscience de l'urgence de la situation et mettre en place des politiques adaptées pour protéger la biodiversité marine et assurer la sécurité économique des populations dépendantes de la pêche.

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Les électrocarburants ou e-fuels, produits à partir de CO2 et d'hydrogène, sont étudiés comme une alternative aux carburants traditionnels. Bien que plusieurs constructeurs automobiles investissent dans la recherche et le développement de ces carburants synthétiques, des experts soulignent leurs coûts élevés, leur production énergivore et leur impact limité sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.


Les e-fuels sont fabriqués en combinant de l'hydrogène et du CO2, issus de sources non fossiles telles que l'air, les émanations industrielles ou la biomasse. Pour être climatiquement neutres, ces carburants doivent être produits à partir d'électricité décarbonée et de CO2 capturé. Ils peuvent être utilisés purs ou mélangés à du pétrole sans modification du moteur, et sont complémentaires aux biocarburants, qui sont produits à partir de résidus agricoles, de déchets ou d'huiles usagées.

Plusieurs constructeurs automobiles, dont Porsche, BMW et Volkswagen, ont investi dans la recherche sur les e-fuels. Porsche a lancé une usine pilote au Chili en 2022, tandis que BMW soutient la société californienne Prometheus, qui promet une technologie moins énergivore et moins coûteuse pour la production d'électrocarburants. Ferrari explore également cette technologie en Formule 1 avec son partenaire Shell, et Renault et Stellantis s'y intéressent en partenariat avec le géant saoudien du pétrole Aramco.

Cependant, les e-fuels sont critiqués pour leur faible rendement énergétique, leur production coûteuse et leur disponibilité limitée. Selon Nicolas Dore de l'Agence française pour l'environnement (Ademe), ces carburants seraient mieux adaptés aux secteurs difficiles à décarboner, comme le transport aérien. L'ONG Transport & Environment (T&E) souligne également que les e-fuels émettent des dioxydes d'azote (NO2) et des particules cancérigènes, même s'ils sont neutres en carbone.

La production d'électrocarburants pourrait entraîner un coût à la pompe de 2,82 euros minimum en France en 2030, soit presque 50 % de plus que l'essence ordinaire aujourd'hui, et ne couvrir que 2 % des besoins, d'après T&E. Porsche estime néanmoins qu'avec l'augmentation de la production, les e-fuels pourraient être vendus à long terme au même prix que l'essence.

En conclusion, les électrocarburants soulèvent des questions sur leur viabilité en tant qu'alternative aux carburants fossiles, et les experts estiment qu'il existe d'autres solutions plus matures, moins coûteuses et plus efficaces en termes de rendement énergétique.


 

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Les océans sont confrontés à une multitude de problèmes tels que la pollution, la hausse de température, l'acidification et la diminution de l'oxygène. 20 % à 25 % des espèces marines sont déjà considérées comme étant en danger d'extinction. Et maintenant, une nouvelle menace plane sur les océans : l'exploitation minière. Dans un article du New York Times, le Dr. Amon, biologiste marine et directrice de SpeSeas lance un avertissement a ce qui se prépare et c'est ce que nous allons aborder plus bas.


L'organisation internationale pour l'exploitation des fonds marins (l'Autorité internationale des fonds marins) est sur le point de finaliser les règles régissant l'exploitation minière dans plus de 40 % de la surface de notre planète. L'approbation de ces règles, en préparation depuis 2014, pourrait arriver aussi tôt que juillet. Cette autorisation pourrait ouvrir la voie à une ruée vers l'exploitation minière en eaux profondes, qui modifierait de manière permanente de vastes zones océaniques quasiment intactes.

Une des raisons pour cette ruée est l'invocation de la clause de l'Article 6 du Traité des Nations unies sur le droit de la mer par l'une des nations insulaires du Pacifique, Nauru. Cette clause exige que l'autorité adopte des règles pour l'exploitation minière en eaux profondes dans les 24 mois. L'île est sponsorisé par Nauru Ocean Resources Inc., une filiale d'une entreprise canadienne, Metals Company, qui souhaite exploiter certaines parties d'une région appelée la Zone de Clarion-Clipperton, entre Hawaï et le Mexique, pour des nodules polymétalliques. Ces nodules contiennent de nombreux métaux de base nécessaires à la fabrication de batteries, et la Metals Company affirme qu'ils offrent « la voie la plus propre vers les véhicules électriques ».

Cependant, il y a de plus en plus de preuves que l'exploitation minière de centaines de milliers de kilomètres carrés de fonds marins pourrait causer des dommages irréversibles à la santé des océans. De plus, les entreprises et les pays qui font pression sur l'autorité ne semblent pas donner la priorité à l'équité dans leurs plans. Les ressources océaniques doivent être gérées pour assurer que tous les bénéfices miniers profitent au plus grand nombre possible de personnes. Pourtant, pour le moment, il n'y a pas de consensus pour y parvenir.

Le Deep-sea mining manque également de « légitimité sociale », selon sept experts en océanologie et la biologiste marine Dr Amon. Il est donc essentiel que plus de pays prennent des mesures pour interdire l'exploitation minière en eaux profondes, sauf s'il existe des réglementations solides pour protéger ces écosystèmes cachés mais vitaux. Les experts pensent qu'il faut combler les lacunes de la recherche scientifique pour bien gérer l'exploitation des eaux profondes car c'est un travail très important. Cela est nécessaire pour éviter les dégâts et protéger l'environnement de manière efficace.

Plus de 700 experts en océanologie ont signé une déclaration appelant à un report de l'exploitation minière en eaux profondes. Certaines grandes entreprises et banques ont promis un soutien similaire ou ont créé des politiques excluant le financement de l'exploitation minière en eaux profondes. Et 12 pays ont appelé à un moratoire sur l'exploitation minière en eaux profondes, avec la France qui est allée plus loin en plaidant pour une interdiction totale. Une mission que nos députés de la république du fenua ont pris a cœur car il n'est pas trop tard pour que les gouvernements stoppent cette ruée avant qu'elle ne commence.

D'autres pays doivent prendre des mesures pour interdire l'exploitation minière en eaux profondes à moins et jusqu'à ce qu'il y ait suffisamment de recherche scientifique sur les risques potentiels et que des réglementations strictes soient mises en place pour protéger ces écosystèmes cachés mais vitaux. Une fois qu'un moratoire est en place, les pays peuvent prendre le temps d'évaluer s'il est vraiment nécessaire d'exploiter les fonds marins.


 

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Mercredi 28 septembre 2022 - Une réunion d’information s’est tenue hier soir à la mairie de Teahupoo. 

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Mercredi 21 septembre 2022 - La 29ème édition de la foire agricole arrive à grand pas.