mercredi 24 avril 2024
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La théorie de l'évolution, proposée par le naturaliste anglais Charles Darwin au XIXe siècle, continue d'être une source de débats et de controverses, surtout face aux croyances religieuses. À l'aube du XXIe siècle, où en sommes-nous avec cette polémique ? Et que dit la science contemporaine sur ce sujet ? Cet article tentera d'explorer ces questions.



Une controverse historique

La théorie de l'évolution postule que toutes les espèces vivantes sur Terre sont issues d'ancêtres communs et ont évolué au fil du temps en réponse aux changements environnementaux. Cela est en contradiction avec certaines croyances religieuses qui maintiennent que chaque espèce a été créée séparément et de manière inaltérable par une divinité supérieure.

C'est particulièrement le cas pour le créationnisme, largement répandu dans certains courants du christianisme, de l'islam et du judaïsme, qui considère la création du monde et des espèces telles que décrites dans les textes sacrés comme un fait littéral.


La position de la science moderne

Les arguments en faveur de la théorie de l'évolution sont aujourd'hui largement acceptés dans la communauté scientifique internationale. Selon l'Académie nationale des sciences des États-Unis, "l'évolution est soutenue par des preuves si écrasantes que son existence ne fait aucun doute parmi les chercheurs sérieux".

La génétique moderne, la paléontologie, la biologie moléculaire et d'autres disciplines ont toutes fourni des preuves supplémentaires à l'appui de la théorie de l'évolution depuis l'époque de Darwin. Des mutations génétiques à la sélection naturelle, les mécanismes de l'évolution sont aujourd'hui mieux compris et documentés.


Consensus scientifique et éducation

Malgré la controverse, un consensus général existe parmi les scientifiques selon lequel la théorie de l'évolution est la meilleure explication scientifique pour la diversité de la vie sur Terre. Dans une lettre ouverte publiée en 2006, l'Association américaine pour l'avancement des sciences déclare que "l'évolution est l'une des idées les plus robustes et largement acceptées dans la science moderne".

Néanmoins, l'enseignement de l'évolution en tant que partie intégrante du programme scolaire reste un point de friction, en particulier aux États-Unis, où certains groupes religieux ont demandé l'inclusion du créationnisme dans le curriculum des sciences de la vie.

Conclusions

Le débat entre la théorie de l'évolution de Darwin et les croyances religieuses persiste malgré un consensus scientifique écrasant en faveur de l'évolution. L'enjeu n'est pas seulement académique, mais aussi sociétal, car il touche à des questions d'éducation et de liberté de croyance. L'évolution et la religion ne sont pas nécessairement incompatibles, et beaucoup de personnes de foi acceptent la théorie de l'évolution sans renoncer à leurs croyances.

Pour un débat équilibré et constructif, il est essentiel de reconnaître que la science et la religion répondent à différentes questions. Alors que la science s'intéresse à comment les choses fonctionnent, la religion se concentre sur le pourquoi de l'existence. Il existe des religieux, tels que le biologiste américain Kenneth R. Miller, qui soutiennent que l'évolution peut être intégrée dans un cadre de croyance religieuse.


Perspectives d'avenir

Alors que la science continue à avancer, il sera crucial de faciliter un dialogue respectueux entre ces deux sphères d'influence. Les enjeux vont au-delà de la théorie de l'évolution. Comme l'a dit le scientifique et auteur Carl Sagan, "la science n'est pas seulement compatible avec la spiritualité ; elle est une source profonde de spiritualité".

Peut-être le véritable défi pour l'avenir sera-t-il de trouver des moyens pour que la science et la religion puissent coexister harmonieusement, chacune apportant sa propre perspective précieuse sur le mystère et la merveille de l'existence.

Sources:

    Miller, Kenneth R. (1999). "Finding Darwin's God: A Scientist's Search for Common Ground Between God and Evolution". New York: HarperCollins. ↩

    Sagan, Carl (1994). "The Demon-Haunted World: Science as a Candle in the Dark". New York: Random House. ↩

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Laissons-nous inspirer par les peuples autochtones, déclare le Secrétaire général des Nations Unies

Dans son discours d'ouverture de la session 2023 du Forum permanent des Nations Unies sur les questions autochtones (UNPFII), lundi, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a souligné les violations des droits humains subies par les peuples autochtones et salué leur rôle de pionniers dans la protection de la nature et la préservation de la biodiversité.

Selon M. Guterres, les peuples autochtones « détiennent bon nombre de solutions à la crise climatique et sont les gardiens de la biodiversité mondiale » dans des lieux aussi divers que l'Amazonie, le Sahel et l'Himalaya. Toutefois, les peuples autochtones luttent pour s'adapter à la crise climatique, sont confrontés à l'exploitation de leurs territoires riches en ressources, à l'éviction de leurs terres ancestrales et à des attaques physiques.

Il a évoqué l'adoption de la Déclaration sur les droits des peuples autochtones en 2007, qui a permis une participation plus large des peuples autochtones aux travaux de l'organisation, comme la Convention sur la diversité biologique et la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. « Les Nations Unies sont déterminées à continuer de promouvoir les droits des peuples autochtones dans les politiques et les programmes à tous les niveaux et à amplifier vos voix », a déclaré M. Guterres. « Apprenons des expériences des peuples autochtones et adoptons-les. »

Darío Mejia Montalvo, membre autochtone de la communauté Zenú de la région des Caraïbes colombiennes et président de l'UNPFII, a souligné la lutte difficile. Montalvo a déclaré qu'ils sont prêts à proposer des solutions à la crise climatique et à partager leurs expériences. « Les questions liées au changement climatique et à la biodiversité ne peuvent être résolues sans la participation réelle et effective des peuples autochtones », a-t-il soutenu.

Le président de l'Assemblée générale, Csaba Kőrösi, a affirmé que le monde paie encore le prix d'avoir mis autant de temps à apprendre des peuples autochtones les liens entre la santé de la planète et celle des individus. « Les connaissances ancestrales de vos peuples, nourries au fil des siècles, ont ouvert la voie au développement de nombreuses médecines modernes », a déclaré le président de l'Assemblée générale.

Lachezara Stoeva, présidente du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), a souligné que le thème de la session de cette année - « Les peuples autochtones, la santé humaine, la santé planétaire et territoriale et les changements climatiques : une approche fondée sur les droits » - revêt une importance particulière pour la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD). La jeunesse autochtone a un rôle essentiel à jouer dans la réalisation de ces objectifs. « L'action climatique, la bonne santé et le bien-être sont deux objectifs clés de l'Agenda 2030 », a déclaré Mme Stoeva. « Comme nous le savons, les ODD sont étroitement liés. Un manque de progrès sur un objectif entrave les progrès sur tous les autres. »

La présidente de l'ECOSOC a salué l'amélioration de la collaboration entre le Forum permanent et d'autres organes subsidiaires de l'ECOSOC, tels que le Forum des Nations Unies sur les forêts et le Groupe d'experts des Nations Unies sur les noms géographiques. Elle a également exprimé son enthousiasme à l'idée de continuer à voir la participation de la jeunesse au Forum des jeunes, en collaboration avec le caucus des jeunes autochtones, dont les voix et les propositions, selon elle, peuvent transformer le monde en un lieu plus juste, plus vert et plus durable.

Le Forum permanent des Nations Unies sur les questions autochtones (UNPFII) est un organe consultatif de haut niveau du Conseil économique et social. Le Forum a été créé pour traiter des questions autochtones liées au développement économique et social, à la culture, à l'environnement, à l'éducation, à la santé et aux droits humains. Chaque session est axée sur un thème spécifique. Le Forum permanent est l'un des trois organes de l'ONU chargés de traiter spécifiquement des questions des peuples autochtones, les autres étant le Mécanisme d'experts sur les droits des peuples autochtones et le Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones.

La session 2023 du Forum se déroule du 17 au 28 avril au siège des Nations Unies.

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La Direction de la Culture et du Patrimoine (DCP) et Te Fare Tauhiti Nui (TFTN) ont annoncé, lors d'une conférence de presse, des innovations digitales pour faciliter l'accès et la diffusion de la culture polynésienne.

La plateforme Tahiti VOD, dévoilée lors de l'événement, vise à partager le patrimoine audiovisuel de la Polynésie française. Surnommé le "Netflix polynésien", ce site de streaming gratuit met à disposition des films et vidéos réalisés depuis les années 1940 jusqu'à aujourd'hui. Selon Marc Louvat, directeur de l'Institut de la communication audiovisuelle (ICA), Tahiti VOD permettra aux Polynésiens de "découvrir ou de se réapproprier les films et vidéos tournés au fenua".

Avec 250 vidéos actuellement disponibles et 250 nouvelles ajoutées chaque trimestre, la plateforme proposera d'ici fin d'année un catalogue de plus d'un millier de vidéos classées par thématiques, chaînes, périodes et îles. Les internautes pourront s'informer sur l'histoire du Heiva, découvrir des pièces de théâtre et des films, ou encore visionner des reportages et des clips.

Par ailleurs, la Maison de la Culture a optimisé son site internet pour offrir une meilleure visibilité des événements et activités culturels. La programmation annuelle sera désormais accessible dès le début de l'année, facilitant la planification pour les Polynésiens et les visiteurs.

En complément, l'application mobile gratuite de la Maison de la Culture, disponible sur Play Store et Apple Store, permettra aux usagers de recevoir des notifications en temps réel concernant les informations importantes ou de dernière minute, comme les reports ou annulations de spectacles.

Ces initiatives numériques marquent un pas important vers la préservation et la valorisation de la culture polynésienne à l'ère du numérique, tout en facilitant l'accès à l'information pour le grand public.

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L'exolune Pandora du film Avatar soulève de nombreuses interrogations sur la possibilité d'une telle existence et les aspects scientifiques qui l'entourent. Entre bioluminescence et lévitation de corps gigantesque comme les montagnes "Alléluia", penchons nous sur ce qui est dans le domaine du possible et ce qui est dans le domaine de l'imaginaire.


Le célèbre film Avatar, dont le deuxième opus The way of water qui est récemment sortit dans nos salle et a fait un véritable carton au box office mondial, a toujours suscité l'interrogation sur la possibilité d'une exolune comme Pandora. Dans un nouvel épisode de "Science, ça tourne", des spécialistes explorent la planète Polyphème et son satellite Pandora, et analysent plusieurs aspects de cette exolune.

Le système planétaire dans lequel se trouve Pandora, autour de la planète Polyphème, orbite autour du système triple d'étoiles Alpha du Centaure, le plus proche de nous. Selon l'astrophysicien et vulgarisateur scientifique Roland Lehoucq, qui a donné une conférence à Cea-Saclay, une zone habitable pourrait exister dans un tel système, où se trouveraient Polyphème et Pandora. Toutefois, la distance entre la planète et son satellite soulève des questions quant à la possibilité d'une vie sur Pandora.

Pandora présente de nombreuses similitudes avec la Terre, notamment en termes de taille et de gravité. Cependant, les forces de marée, dues à la proximité entre Polyphème et Pandora, pourraient rendre la vie très peu probable sur cette exolune. D'autres éléments, tels que l'emballement de l'effet de serre et la protection contre les rayons cosmiques, rendent également la présence de vie sur Pandora incertaine.

La végétation bioluminescente est une des caractéristiques les plus spectaculaires de l'exolune. Elle suscite également l'intérêt des chercheurs en biologie. Dans le monde réel, la bioluminescence existe chez certaines espèces de champignons, de bactéries et d'animaux marins, comme les méduses et les poissons abyssaux. Ce phénomène est dû à une réaction biochimique entre une molécule appelée luciférine et une enzyme appelée luciférase, qui produit de la lumière sans émettre de chaleur. Toutefois, aucune plante terrestre n'a encore été découverte avec des propriétés bioluminescentes naturelles. Cependant, des chercheurs du MIT ont réussi à créer des plantes bioluminescentes en intégrant des gènes de bactéries lumineuses dans le génome de plantes comme l'arabette des dames (Arabidopsis thaliana) et des épinards. Bien que ces plantes génétiquement modifiées n'émettent pas une lumière aussi intense que celle observée sur Pandora, elles démontrent que la création d'une végétation bioluminescente est théoriquement possible grâce aux avancées de la biotechnologie. Ainsi, même si la végétation lumineuse de Pandora semble relever de la science-fiction, l'idée d'une flore bioluminescente n'est pas totalement farfelue d'un point de vue scientifique.

Maintenant, intéressons nous plus en détail au minerai le plus convoité dans le premier opus : l'unobtainium, ce matériau qui aurai des propriétés extraordinaire a fait l'objet d'interrogations de la part des scientifiques. Ce matériau presque magique permettrait aux îles flottantes de flotté grâce à la lévitation magnétique avec des supraconducteurs. Toutefois, Roland Lehoucq estime que le champ magnétique nécessaire pour soutenir de telles îles serait bien trop élevé pour être atteignable.

La lévitation de corps gigantesques tels que les îles flottantes de Pandora grâce à des supraconducteurs semble hautement improbable avec les connaissances scientifiques actuelles. Les supraconducteurs sont des matériaux qui, lorsqu'ils sont refroidis à des températures extrêmement basses (proches du zéro absolu), présentent une résistance électrique nulle et peuvent transporter des courants électriques sans perte d'énergie. L'un des effets remarquables des supraconducteurs est la lévitation magnétique, qui est obtenue en exploitant l'effet Meissner.

L'effet Meissner est un phénomène dans lequel un supraconducteur expulse les champs magnétiques de son intérieur et les confine à sa surface. Si un aimant est placé à proximité d'un supraconducteur, les deux champs magnétiques interagissent, créant une force répulsive qui peut faire léviter l'aimant au-dessus du supraconducteur. Cependant, cette lévitation est limitée à de petits objets, tels que des aimants ou des morceaux de métal, en raison des contraintes liées à la force magnétique et aux températures requises pour le supraconductivité.

Dans le cas de Pandora, où l'on parle de gigantesques îles flottantes, la force magnétique nécessaire pour soulever de tels objets massifs serait astronomiquement élevée. Comme mentionné précédemment, l'astrophysicien Roland Lehoucq a estimé que le champ magnétique nécessaire pour réaliser une telle prouesse serait de l'ordre de 10 000 teslas, soit des millions de fois supérieur au champ magnétique terrestre. De plus, les supraconducteurs connus aujourd'hui fonctionnent à des températures extrêmement basses, bien loin des conditions ambiantes de Pandora.

En conclusion, bien que le monde de Pandora fascine et émerveille, il semble que la réalité scientifique rende son existence très peu probable. "La vie sur une exolune comme Pandora est extrêmement incertaine, compte tenu des nombreux facteurs en jeu", déclare Roland Lehoucq. Il faudra donc se contenter de l'admirer sur grand écran.

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De l'alouette aux aigles impériaux, le coq français est un emblème qui a traversé les siècles, nous allons faire un peu d'histoire et découvrir comment le coq s'est imposé en tant que symbole de la France.


Le coq est l'un des symboles les plus emblématiques de la France, aux côtés du drapeau tricolore, de la Marseillaise et de Marianne. Bien qu'il ne soit pas officiel, il occupe une place importante dans l'identité nationale et la culture française. Mais d'où vient cette association entre la France et cet animal ? Les racines de cette histoire sont profondes et remontent à des siècles.

A l'époque gauloise, le symbole des Gaulois était en réalité l'alouette, représentant la joie et l'ardeur, comme le souligne Stéphane Bern dans son livre "Les Pourquoi de l'Histoire". On lui préférait également le sanglier, symbole de puissance, courage et ténacité. Ce n'est qu'au Moyen Âge, suite à une moquerie des Anglais, que le coq est assimilé aux Gaulois. Le roi Philippe Auguste jouait sur le double sens du mot "gallus", qui signifie à la fois coq et gaulois. Il considérait le coq comme un animal bruyant, vantard et orgueilleux. En réaction, les Français ont choisi d'adopter le coq comme symbole, le percevant plutôt comme une marque de bravoure et de fierté, soulignant qu'il est également mentionné à plusieurs reprises dans la Bible.

Le coq est devenu un emblème populaire à la Renaissance, apparaissant sur les effigies royales et les pièces de monnaie. Son importance a continué de croître durant la Révolution française et la monarchie de Juillet, où il ornait les bonnets phrygiens, le sceau du Premier consul et le drapeau de la Garde nationale. Napoléon a tenté, sans succès, de remplacer le coq par l'aigle impérial, qu'il jugeait plus valorisant.

Bien qu'il ne soit pas un symbole officiel, le coq est aujourd'hui largement utilisé dans les compétitions sportives, où il figure sur les logos des fédérations de football et de rugby. On le retrouve également sur certains monuments aux morts, timbres et pièces de monnaie. Un coq orne même la grille du palais de l'Élysée, résidence officielle du président de la République française.

Selon Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) et spécialiste des symboles nationaux, "le coq français est un emblème qui traduit la persévérance, la ténacité et la fierté nationale. Il témoigne d'une histoire riche et d'une capacité à surmonter les défis".

Ainsi, le coq est devenu un symbole fort de l'identité française, malgré ses origines inattendues. Sa présence dans divers domaines de la vie nationale, tels que le sport, la culture et la politique, en fait un emblème incontournable et reconnaissable. Il est intéressant de noter que ce symbole, né d'une moquerie, a su traverser les siècles pour devenir un élément fédérateur et emblématique de la nation française.

En conclusion, le coq français est bien plus qu'un simple animal : il incarne la fierté, la ténacité et l'unité du peuple français. Bien qu'il ne soit pas un symbole officiel, il demeure profondément ancré dans la culture et l'imaginaire collectif français, reflétant un patrimoine historique riche et complexe.

L'histoire du coq français, des moqueries médiévales à la symbolique moderne, est un témoignage de la capacité d'un peuple à s'approprier un emblème et à le transformer en une icône nationale. Le coq, bien qu'il ne domine pas les armoiries officielles de la France, continue d'être un symbole chéri et respecté, traversant les époques et les générations.

Ainsi, que ce soit sur les terrains de sport, les monuments commémoratifs ou les timbres-poste, le coq français continuera de jouer un rôle essentiel dans l'expression de l'identité nationale et la fierté d'un pays qui a su se réinventer au fil des siècles. Et même si le coq n'est pas le seul emblème représentant la France, il n'en reste pas moins un symbole fort et inoubliable, faisant partie intégrante de l'histoire et de la culture françaises.

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Une découverte exceptionnelle qui relance le mystère autour des Moai.


L'île de Pâques, également connue sous le nom de Rapa Nui, est célèbre pour ses statues monumentales en pierre, les Moai. Récemment, une statue jusqu'alors inconnue a été découverte dans un lac asséché de l'île, suscitant l'intérêt et de nouvelles questions sur ce patrimoine unique. Cette découverte intervient après que des incendies en octobre 2022 aient détruit de nombreuses statues classées.


Salvador Atan Hito, vice-président de l'association Ma'u Henua qui supervise le parc national de Rapa Nui, a annoncé la découverte d'un nouveau Moaï dans un lac asséché. Cette trouvaille est d'autant plus surprenante que les incendies de 2022 ont causé des dégâts importants sur ces statues emblématiques.

Fabriquées à partir de roches volcaniques locales, les statues Moaï mesurent plusieurs mètres de haut et sont liées au culte des ancêtres. Elles sont traditionnellement placées sur des plateformes cérémonielles appelées Ahu. Cependant, de nombreuses questions demeurent quant à leur rôle précis et leur signification, en raison de la transmission orale de l'histoire de l'île.

Cette découverte inédite dans un lac asséché soulève de nouvelles interrogations sur l'histoire de la région et les conditions environnementales passées. Selon le Dr. Alice Montanari, spécialiste de l'archéologie de l'île de Pâques, "la découverte de ce Moaï dans un tel contexte nous pousse à repenser notre compréhension de la répartition des statues sur l'île et de leurs fonctions possibles."

Au cours des dernières années, plusieurs Moaï conservés dans des musées à travers le monde ont fait l'objet de demandes de restitution de la part de la communauté Rapa Nui. En 2022, un Moaï conservé au Musée national d'histoire naturelle de Santiago au Chili a été rendu à l'île. D'autres restitutions sont en cours de discussion, notamment celles du British Museum à Londres et du musée du quai Branly - Jacques Chirac à Paris.

La découverte d'un nouveau Moaï sur l'île de Pâques ouvre de nouvelles perspectives pour les chercheurs et les habitants de Rapa Nui. Entre les trouvailles archéologiques et les demandes de restitution, l'île continue de protéger et de mettre en valeur son patrimoine unique et mystérieux.

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