mardi 16 avril 2024
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Economie

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La Polynésie a connu un rebond économique en 2022, après avoir été la collectivité d'outre-mer la plus affectée par la crise de la Covid-19. L'indicateur du climat des affaires (ICA) a été maintenu au-dessus de sa moyenne de longue période malgré de fortes tensions inflationnistes, avec une hausse de +6,4% des prix à la consommation sur l'année. La reprise économique a été perceptible sur le marché du travail avec une hausse de 7,0% de la masse salariale moyenne en glissement annuel. Le plan de relance du Pays (2021-2023) a soutenu les investissements, notamment dans les infrastructures et les entités publiques.

La croissance économique a été restaurée, avec un climat des affaires bien orienté et un marché du travail dynamique. Cependant, des tensions inflationnistes ont ressurgi, avec une hausse de 6,4% de l'indice des prix à la consommation en moyenne annuelle. Les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie-restauration, de l'industrie et du commerce ont connu une reprise significative. Les entreprises ont continué d'investir, avec une production de crédits d'équipement en hausse de 59,3%.

Le secteur tertiaire, fortement affecté par la crise sanitaire, a retrouvé sa vitalité, principalement grâce au tourisme et à la demande interne. Le chiffre d'affaires du secteur a augmenté de 15,4% en rythme annuel. Le tourisme a connu un regain d'activité, avec près de 219 000 visiteurs en 2022. Les exportations de produits du secteur primaire ont progressé de près de 30%, tandis que les exportations de perles brutes ont rapporté 6 milliards de F CFP contre 4,8 milliards en 2021.

L'activité bancaire s'est bien orientée, avec un regain de dynamisme de l'activité de crédit et une collecte de dépôts moindre, mais significative. La position extérieure nette a diminué par rapport à 2021, mais reste prêteuse. Les dépôts des ménages ont augmenté, soutenus par la remontée progressive des taux d'intérêt.


Pour avoir plus de détails sur le sujet voici le document complet avec schémas et courbes a l'appui.

Source: https://www.ieom.fr/polynesie-francaise/publications/publications-economiques-et-financieres/conjoncture-economique/panoramas-et-notes-de-synthese-annuelles/article/l-economie-de-la-polynesie-francaise-en-2022

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En bref:

Nouvelle baisse des prix des hydrocarbures sur le fenua

Résumé : Le Conseil des ministres a annoncé fin mars une nouvelle baisse des prix des hydrocarbures en Polynésie française, applicable à compter du 1er avril. Les prix du gazole et de l'essence sont désormais fixés respectivement à 173 F CFP et 166 F CFP le litre, suite à la diminution des cours mondiaux du pétrole.

Source: IEOM


Annulation de l'autorisation d'ouverture d'un supermarché Champion à Paea

Résumé : La Cour administrative d'appel de Paris a annulé en avril 2023 la décision de l'Autorité polynésienne de la concurrence (APC) d'autoriser l'ouverture d'un supermarché Champion à Paea. La Cour a estimé que l'argument avancé par l'APC concernant la faible progression de la part de marché du groupe Wane n'était pas suffisant pour écarter le risque anticoncurrentiel. L'APC devra réévaluer ce risque dans les mois à venir.

Source: IEOM


Activité bancaire et monétaire en février et mars 2023

Résumé :

En février 2023, la masse monétaire diminue de 1,1 %, principalement en raison de la baisse des dépôts à vue (-3,3 %) et des comptes sur livrets (-1,3 %), tandis que l'encours des dépôts à terme augmente de 8,8 %. L'encours global des concours bancaires progresse modestement de 0,2 %, avec une hausse des crédits à l'habitat (+0,9 %) partiellement compensée par le recul des crédits d'équipement (-0,2 %).

À fin mars, le refinancement disponible de l'IEOM en faveur des établissements de crédit locaux atteint 94,9 milliards de F CFP, soit une hausse de 14,6 %. Cette augmentation résulte de la mise en œuvre d'une nouvelle ligne de refinancement à 36 mois le 29 mars 2023 et de la sollicitation du réescompte par les établissements de crédit, ce dernier s'élevant à 35,0 milliards de F CFP.

Source: https://www.ieom.fr/polynesie-francaise/actualites/article/activite-bancaire-et-monetaire-5341


Comment la France et l'Europe vont vaincre l'inflation

L'inflation, principale préoccupation des Français, est causée par des chocs extérieurs sur l'énergie et les produits agricoles. La Banque de France s'engage à ramener l'inflation vers 2% d'ici fin 2024 à fin 2025. Pour y parvenir, plusieurs actions sont nécessaires :

  1. Traiter la maladie de l'inflation par des mesures budgétaires et monétaires. Les boucliers tarifaires ont été efficaces pour amortir temporairement le choc énergétique, mais il faut sortir du "quoi qu'il en coûte". L'arme anti-inflation la plus efficace est monétaire, avec l'Eurosystème ayant agi rapidement pour sortir des conditions financières exceptionnellement accommodantes.

  2. Produire plus et mieux en renforçant la capacité d'offre et d'innovation, pour répondre à la demande. Cela implique une stratégie de transformation globale, juste et persévérante, en quatre dimensions : la transformation énergétique et climatique, la transformation numérique, la transformation publique et la transformation du travail.

  3. Poursuivre la transformation du travail pour surmonter les difficultés de recrutement, qui restent le premier frein à la production pour 52% des entreprises françaises.

En combinant ces efforts, la France et l'Europe peuvent vaincre l'inflation et surmonter les incertitudes actuelles, en prenant en main les leviers de leur destin économique.

Source: https://publications.banque-france.fr/lettre-au-president-de-la-republique-comment-la-france-et-leurope-vont-vaincre-linflation


Les espèces résistent face aux autres moyens de paiement en France

Résumé :

La Banque centrale européenne (BCE) a publié une enquête sur les habitudes de paiement des ménages en zone euro, couvrant la période d'octobre 2021 à juin 2022. En France, malgré une offre croissante de moyens de paiement dématérialisés, les espèces restent l'instrument le plus utilisé pour régler les achats aux points de vente.

  1. L'usage des espèces continue de diminuer en France, mais moins rapidement que dans le reste de la zone euro. En trois ans, la part des espèces a perdu 7 points de pourcentage en volume en France, une baisse plus modérée que les 14 points de pourcentage observés dans le reste de la zone euro.

  2. Les facteurs contribuant à cette érosion incluent la concurrence des moyens de paiement scripturaux, tels que la carte de paiement sans contact, ainsi que l'essor du commerce en ligne, en partie dû aux confinements et restrictions de déplacement.

  3. Néanmoins, les espèces demeurent le moyen de paiement le plus utilisé en volume aux points de vente en France (50 %) et en zone euro (59 %) en 2022. Les ménages valorisent la possibilité de payer en espèces, et les niveaux d'acceptabilité et d'accessibilité sont considérés comme très satisfaisants.

Source: https://publications.banque-france.fr/trois-ans-apres-le-debut-de-la-crise-sanitaire-les-especes-resistent-face-aux-autres-moyens-de

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Comment la préservation des métiers artisanaux peut-elle offrir des opportunités aux jeunes en quête d'un emploi durable ?


Notre fenua est réputée pour son riche héritage culturel et la beauté de son artisanat traditionnel. Alors que le chômage des jeunes reste un enjeu majeur dans la région (24.4% des 15-24ans en 2019 selon l'ISPF), l'artisanat local pourrait-il représenter une filière d'avenir pour ces jeunes en mal d'emploi ? Des spécialistes du secteur se sont penchés sur la question.

L'artisanat polynésien englobe un large éventail de techniques ancestrales, telles que la sculpture sur bois, la vannerie, la confection de bijoux en coquillage, la création de pareu, tīfaifai ou encore le tressage de fibres végétales. Ces métiers sont à la fois un reflet de la richesse culturelle de nos archipels et un vecteur de transmission des savoir-faire entre les générations.

Selon une étude menée par l'Institut d'émission d'Outre-Mer (IEOM) en 2021, le secteur de l'artisanat en Polynésie française emploie près de 3 000 personnes, dont une part importante de jeunes en situation de précarité. L'étude suggère que le développement de cette filière pourrait favoriser l'insertion professionnelle de ces jeunes et stimuler l'économie locale.

Les acteurs du secteur et les experts en économie soulignent l'importance de préserver et de valoriser les métiers traditionnels de la Polynésie française. Ils estiment que l'artisanat local représente non seulement un patrimoine culturel précieux, mais également une opportunité économique pour les jeunes en quête d'emploi. La transmission des savoir-faire et la promotion de ces métiers auprès des nouvelles générations sont essentielles pour assurer un avenir durable à cette filière et c'est la méthode qu'emploi beaucoup d'artisans qui partage ce savoir faire pour que cette jeunesse puissent par la suite le reproduire par le biais d'une petite entreprise. 

Pour soutenir le développement de l'artisanat polynésien, des actions sont déjà mise en place par les fédérations et associations. Les pouvoirs locaux pourraient dynamiser tout cela en proposant des solutions concrète comme par exemple la création de formations spécifiques, l'accompagnement des artisans dans la commercialisation de leurs produits, ou encore la promotion de l'artisanat local auprès des touristes et des consommateurs internationaux.

L'essor de l'artisanat traditionnel en Polynésie française pourrait ainsi constituer une filière d'avenir pour les jeunes en mal d'emploi, tout en préservant et en valorisant le patrimoine culturel unique de l'archipel.


Sources :

  • Institut d'émission d'Outre-Mer (IEOM), Étude sur l'artisanat en Polynésie française, 2021.
  • Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), "Les chiffres clés de la Polynésie française - 2019"
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Les îles du Pacifique sont confrontées à une migration des pêcheries de thon induite par le changement climatique, menaçant leur sécurité alimentaire et économique. Aujourd'hui, la Communauté du Pacifique (CPS) développe un système d'alerte avancé pour surveiller et gérer cette migration.

Le réchauffement des eaux océaniques pousse les pêcheries de thon hors des zones économiques exclusives (ZEE) des pays insulaires du Pacifique. Selon le Dr Simon Nicol, chercheur principal en matière de pêche à la CPS, cela pourrait entraîner la perte d'environ 100 millions de dollars US pour ces pays d'ici 2050.

La Nouvelle-Zélande a récemment financé un programme de 15,5 millions USD pour aider les pays insulaires du Pacifique à adapter leurs pêcheries de thon face aux défis du changement climatique. Coral Pasisi, directeur du changement climatique et de la durabilité environnementale à la CPS, souligne que des plans de gestion durable des pêches côtières et l'aquaculture sont essentiels pour assurer l'avenir des ressources marines de la région.

Le système d'alerte avancé, développé dans le cadre du programme, permettra aux pays de surveiller et gérer la migration du thon avec plus de précision. Le Dr Meryl Williams, vice-présidente du comité consultatif scientifique de l'International Seafood Sustainability Foundation, explique que cela est crucial pour les revenus de droits d'accès des pays, qui sont liés à la quantité de thon pêchée dans leur ZEE.

La réduction des émissions de gaz à effet de serre conformément à l'Accord de Paris pourrait limiter la migration du thon hors de la région. Pasisi insiste sur le fait que les pays développés doivent agir rapidement pour rester en dessous de 1,5 degré centigrade, et les pays du Pacifique doivent maintenir une gestion durable de leurs ressources halieutiques.

Enfin, Mme Williams souligne l'importance du rôle des femmes dans l'industrie thonière, estimant qu'elles représentent probablement au moins la moitié de la main-d'œuvre dans les chaînes de valeur de la pêche artisanale et industrielle au thon.

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Lundi 03 octobre 2022 - Depuis la semaine dernière, le secteur primaire mais plutôt, le secteur premier fait le plein de visiteurs à la foire agricole.

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Lundi 26 septembre 2022 - Les soldes se poursuivent dans la commune de Papeete.

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Vendredi 23 septembre 2022 - La période des soldes est enfin là !

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Vendredi 23 septembre 2022 – Hier, c’est une rencontre pour un bilan du le dispositif de Soutien à la Création Cinématographique et Audiovisuelle.

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Vendredi 23 septembre 2022 - Le SMIG sera revalorisé de 2,44% au 1er octobre prochain comme annoncé dans le dernier conseil des ministres.