Lundi 20 septembre 2021 - Dans son allocution du jour, le Président de la république Emanuel Macron a ouvertement demandé pardon aux Harkis au nom de la France : "nous n'oublierons pas". Sans endosser les responsabilités de ses prédécesseurs, le Président Macron ouvre une porte vers la reconnaissance, en balayant ainsi le devoir de l'oubli et le déni que la France a toujours entretenu depuis la guerre d'Algérie.
"Je ne jugerai pas devant vous aujourd'hui le choix des dirigeants d'alors, ça n'est pas le rôle d'un Président de la République", a annoncé le Président Macron qui présidait une réception consacrée à la mémoire des harkis ayant combattu aux côtés de l'armée française durant la Guerre d'Algérie. Dans sa lancée de reconnaissance, après avoir reconnu que la République aura contracté une dette vis à vis des Harkis, Emanuel Macron annoncera que "le gouvernement portera avant la fin de l'année un projet visant à inscrire dans le marbre de nos lois, la reconnaissance et la réparation" à leur égard, une loi qui n' pas le rôle de rétablir la vérité.
Les Harkis auront donc attendu 60 ans pour entendre une demande de pardon d'un président de la république française... Les Tahitiens eux, l'attendront encore cette demande de pardon, pour les 193 essais nucléaires en 30 ans d'expérimentations.